Archives 2013

Archives 2013 - Inside Management

Consultez tous nos articles publiés en 2013 dans la rubrique blog. Du made in France à la désindustrialisation, en passant par la Compagnie Financière de Rothschild et le management.

Le “made in France” coûterait cher aux Français

Deux économistes français du CEPII ont calculé ce que les consommateurs français devraient payer en plus s’ils n’achetaient que du “made in France”. Est-ce vraiment dans leur intérêt ?

De cette étude ressortent deux idées intéressantes :

  • L’achat de biens uniquement fabriqués en France dégraderait le pouvoir d’achat de 100 à 300 € par mois.
  • Même si la consommation des biens importés de Chine reste relativement faible en France, ce sont ces produits qui permettent de faire le plus d’économie.

Le “made in France” by Arnaud Montebourg avait pour vocation de relancer l’emploi dans le secteur industriel. Au final, le message devient : “il y aura moins de chômage en France si l’on privilégie les produits fabriqués sur le territoire national (le lien de cause à effet restant à prouver…), en contrepartie vous allez devoir réduire votre pouvoir d’achat de 100 à 300 € par mois…”.

Finalement, le tapage médiatique orchestré autour du “made in France” laisse perplexe, avec un petit arrière-goût de conservatisme désuet…

Source 1 : le Point.
Source 2 : Challenges.

Le “made in France” coûterait cher aux Français - Inside management

En 2033… ils auront 20 ans

Depuis que je vis dans le monde merveilleux du management de transition, la moyenne d’âge des candidats managers baisse de plusieurs années tous les douze mois. J’ai même reçu tout récemment la candidature d’un étudiant en management qui déclarait sa passion pour notre si beau métier.

Toute l’équipe inside management (Frédéric, Jean-Christophe, Bernard, Alexandre) se joint à moi pour souhaiter la bienvenue à Gaspard et Harold, nés il y a une heure chez Adrien, Aurélie et Basile Jocteur Monrozier. Un grand bravo à Aurélie pour cette très belle mission de presque 9 mois, ainsi qu’au papa pour son encadrement logistique sans faille.

Lorsque Gaspard et Harold auront 20 ans… le management de transition sera devenu une matière générale au bac. Les smartphones seront greffés sous la peau, les voitures seront conduites par des androïds et les poules auront des dents en or. En revanche, il y a de fortes chances pour qu’on fasse les bébés de la même façon qu’aujourd’hui. Et c’est tant mieux, non ?

Bon courage à tous les trois pour la joyeuse pagaille domestique à venir dans les prochaines semaines… En cas de besoin, n’hésitez pas à faire appel au 04 72 29 28 55, nos 200 managers et manageuses savent aussi faire la vaisselle.

Jacques Burtin, associé comblé.

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La part des femmes actives augmente en Rhône-Alpes

Selon l’Insee régional, la situation des femmes vis-à-vis de l’emploi ne cesse d’évoluer en Rhône-Alpes.

En effet, leur part dans la population active s’accroît pour atteindre 47,5 % en 2008, contre 39,2 % en 1982. Leur taux d’activité reste plus faible (69,2 %) que celui des hommes (76,9 %). Néanmoins, ces taux sont plus élevés en région qu’au niveau national.

Les femmes restent plus exposées au chômage. Elles sont 10,8 % à être sans emploi en Rhône-Alpes contre 8,6 % pour les hommes. En Ardèche et en Drôme, le taux de chômage des femmes dépasse le seuil des 13 %.

La répartition des emplois salariés par sexe est par ailleurs très inégale. Plus de 8 femmes sur 10 occupent un emploi dans le secteur tertiaire. Elles sont très peu à travailler dans le secteur de la construction, mais majoritaires dans les secteurs d’activités financières, d’assurances et des activités immobilières.

Les femmes en Rhône-Alpes perçoivent un revenu salarial inférieur de 30 % en moyenne à celui des hommes (10 % pour les cadres). Ces écarts s’avèrent très différents selon les catégories professionnelles.

Source : e-Lettre Bref – Info économique.

Management : la deuxième fin des dinosaures

Quand les organisations pyramidales avec le chef en haut, les ouvriers tout en bas, et une multitude de strates intermédiaires montrent leurs limites…

Lorsque le vent commence à tourner, ces entreprises pachydermiques cherchent à se renforcer en grossissant, en acquérant d’autres entreprises pour devenir des groupes de plus en plus massifs avec des temps de réaction de plus en plus longs, à l’image des dinosaures !

On sait comment tout cela a fini : encombrés par leur propre masse, ayant des besoins alimentaires de plus en plus importants, les dinosaures ont été balayés.

Avant, les gros mangeaient les petits. Dans l’économie naissante, les souples mangeront les lents. Les petites entreprises nomades, mobiles et réactives prennent des marchés à la barbe des concurrents plus structurés dont les coûts de fonctionnement sont devenus prohibitifs. Ces petites entreprises ne sont pas en guerre contre leurs voisines : elles s’organisent avec elles en écosystèmes souples et agiles au sein desquels chacun est gagnant (…).

L’avenir appartient à ceux qui font de l’intelligence stratégique un art de vivre ; à ceux qui se demandent ce dont a besoin le marché, qui visent des marchés de niches inexploités par les dinosaures ; à ceux qui s’adaptent aux besoins, moyens et attentes de leurs clients.

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Nam Metzger, Directeur de Participations à La Compagnie Financière de Rothschild

Héritier des traditions et des valeurs qui font le succès de la famille Rothschild depuis plus de 250 ans, le Groupe Edmond de Rothschild s’est imposé au fil du temps comme un acteur majeur de la finance européenne.
Spécialisé dans les métiers de la banque privée et de l’asset management, le Groupe Edmond de Rothschild bénéficie d’un actionnariat familial qui lui confère une indépendance totale au regard de ses clients privés comme institutionnels.

Quelle est la typologie moyenne des entreprises dans lesquelles vous intervenez ?

  1. Metzger : Notre spectre est large et va de la PME à l’ETI : nous investissons en minoritaire des tickets de 2 à 30 M€ en équivalent capital dans des sociétés porteuses d’un projet de croissance et ayant démontré leur capacité bénéficiaire (pas de start-up ni de venture ou de retournement) réalisant de 10 à 300 M€ de CA.
    Nous pouvons intervenir sur des sujets de préparation à la transmission (OBO, MBO ou pré-MBO), de réalignement actionnarial et/ou de capital développement pur (injection en capital pour financer un projet), dans la mesure où le sous-jacent de l’opération reste une thèse de croissance.

L’industrie est-elle réellement un moteur pour la région Rhône-Alpes ?

L’industrie au sens large des entités de production est certainement encore un moteur de la région dans certaines typologies d’activité : medtech, pharma, industries de niche, etc. Néanmoins, cela tend à disparaître.
La région Rhône-Alpes est riche de sociétés de négoce et de distribution qui maîtrisent la conception des produits mais sous-traitent la fabrication ; elle se développe également très fortement dans les secteurs de services à forte valeur ajoutée. Notre portefeuille de participations dans la région illustre cette tendance ; nous n’avons aucune participation dans l’industrie de production à proprement parler.

En quoi le capital-investissement concourt-il au dynamisme des PME françaises ?

Globalement, il est avéré que les entreprises accompagnées par des sociétés de capital investissement enregistrent des croissances plus importantes que la moyenne :

  • Le capital développement en règle générale permet mécaniquement de renforcer les fonds propres des sociétés pour leur donner les moyens du développement.
  • La présence d’un partenaire pouvant jouer le rôle de “sparing partner” et ayant fixé des objectifs de déploiement à moyen terme aux côtés des dirigeants joue un rôle de motivation et permet également de prendre des risques calculés.
  • Le partenaire financier permet également aux dirigeants de sécuriser une partie de leur patrimoine, ce qui leur permet de moins appréhender les prises de risque en matière d’évolution stratégique et d’enclencher ces dernières.

Quels sont les enjeux des PME et ETI françaises pour les 10 prochaines années ?

Pour beaucoup des sociétés de nos portefeuilles, les relais de croissance sont à l’international. Afin d’être compétitives, elles doivent désormais réaliser une grande partie de leurs activités à l’étranger, à l’exception de quelques métiers qui sont par nature attachés aux territoires locaux. Les entreprises que nous accompagnons dans le secteur du négoce ou de la distribution ont toutes des activités internationales plus ou moins importantes (de 10 à 80% de leur CA).
Au-delà de l’international, l’enjeu des PME françaises sera également de préserver et d’innover afin de maintenir leur avance technologique ou technique.

La désindustrialisation s’estompe en Rhône-Alpes

Selon un récent communiqué de l’Insee Rhône-Alpes, la désindustrialisation de la région semble stoppée. Les effectifs industriels devraient se stabiliser en 2013 et l’externalisation devrait fortement ralentir.

L’Insee Rhône-Alpes donne quelques raisons d’espérer en l’avenir de notre industrie. La région Rhône-Alpes compte aujourd’hui 418 000 emplois industriels, soit 18,5% des emplois industriels dans l’emploi français total. Une position quasi similaire à la région Ile-de-France, qui compte 478 000 emplois industriels.

De plus, Rhône-Alpes s’affiche désormais comme la première région industrielle “fabricante” de France, devant l’Ile-de-France, plus orientée vers des fonctions de conception-recherche. L’externalisation au profit de sous-traitants est en phase de ralentissement. Entre 1980 et 2007, l’externalisation comptait pour 25% des diminutions d’emplois… Depuis 2007, elle ne compte plus qu’à hauteur de 5%.

Course à la productivité et concurrence internationale sont à l’origine de la désindustrialisation régionale. Néanmoins, on compte 3 secteurs qui ont vu leurs effectifs augmenter ces 10 dernières années : les industries agroalimentaires, l’électronique et la pharmacie. Le pacte de compétitivité pourrait agir comme un booster de performances pour nos entreprises françaises à l’international.

Le challenge pour nos PME et ETI consiste alors à s’imposer dans l’économie mondiale, mais également à exporter davantage vers les pays émergents.

Source : Lyon Entreprises.