Les avantages inattendus du Management de Transition

Le Management de Transition : plus qu’une solution opérationnelle - Inside Management

Les situations qui conduisent une structure à faire appel au Management de Transition sont variées, allant du remplacement en urgence d’un cadre de direction, au déploiement d’un projet aux enjeux stratégiques pour l’entreprise par exemple.
Pourtant, une mission de transition est l’occasion de bénéficier d’autres apports, à condition de choisir un partenaire à valeur ajoutée. Ces apport différencient notre métier de l’intérim classique et des plateformes de mise en relation.

L’intervenant est un catalyseur 

Qu’il intervienne en direct ou par le biais d’un cabinet, un intervenant de qualité ira bien au-delà des objectifs opérationnels qui lui ont été assignés.

En premier lieu grâce à son expérience, notamment en termes de management et d’expérience contextuelle. Au-delà des prérequis qui lui permettront de mettre rapidement en œuvre les actions contribuant à améliorer / restaurer les processus dont il est responsable, il aura également les bons réflexes pour remotiver et dynamiser les équipes qu’il pilote, grâce notamment à ses aptitudes relationnelles.

Par exemple

Les missions en Direction Financière en sont une illustration : un DAF de transition aura pour objectif, par exemple, de mettre en place les process et les outils permettant au dirigeant d’avoir une situation financière lisible et des outils de gestion pour optimiser son pilotage. Mais son autre contribution consistera à faire en sorte que les équipes en place s’approprient ces outils, et soient organisées de manière à atteindre les résultats attendus de façon pérenne. Construire ET transmettre est au coeur des missions.

Un objectif étendu

Les aptitudes managériales de l’intervenant dépasseront le cadre d’une solution éphémère : la mission doit permettre l’évolution des équipes en interne, et donc leur intégration en amont.

La posture de l’intervenant présente un avantage significatif pour la structure qui l’accueille : celui de « l’œil neuf ». Cet avantage est double : c’est un avis objectif et sans concession sur l’existant, par le biais notamment des autres expériences qu’aura vécues l’intervenant. Par ailleurs, la posture d’extérieur, détachée d’ambitions carriériste, incite les équipes à communiquer franchement avec le manager de transition. C’est la première étape fondatrice pour mobiliser et solidariser une équipe.

Le cabinet, facteur X

La présence d’un cabinet sur une mission de transition permet d’amplifier l’avantage constitué par un acteur extérieur, selon la valeur ajoutée réelle de celui-ci (voir notre article sur le choix d’un prestataire en management de transition).

Les modalités pratiques et contractuelles du cabinet apportent au client des garanties quant au succès de la mission. Le cabinet assure le cas échéant la continuité de l’intervention : si pour quelque raison que ce soit il s’avère nécessaire de remplacer l’intervenant, cela doit se faire sans rupture dans la mission. D’une certaine manière, les objectifs d’une mission doivent survivre aux intervenants, tout comme les performances d’une équipe doivent survivre au manager. Le cabinet est proactif sur les ressources à mettre en œuvre afin de réussir la mission.

Démultiplication des forces en présence

Le cabinet peut être considéré comme un maître d’œuvre pour le projet dans sa globalité. De la même manière, charge au cabinet d’adapter la mission aux besoins et aux contraintes du client : il peut être judicieux de faire intervenir un ou plusieurs managers à temps partagé par exemple, ou des profils successifs aux caractéristiques différentes.

Outre ce rôle « d’optimisateur », le cabinet permettra de démultiplier les bénéfices évoqués plus haut avec l’intervenant.e. En plus de l’expérience de ce dernier, le client bénéficie de l’expérience du cabinet sur des contextes similaires. Le cabinet, par le biais de l’encadrant de mission, est un avis complémentaire argumenté, ce d’autant plus si le cabinet maitrise le sujet à traiter.

Le manager (h/f), le cabinet et le réseau

Le cabinet peut également faire appel aux autres intervenants de son réseau sur des points très spécifiques. Pour reprendre le cas d’une mission de DAF, l’un de ses objectifs peut consister à faire le choix d’un nouvel ERP. S’il existe une hésitation, il est utile de faire appel à des personnes du réseau ayant une bonne connaissance des deux environnements logiciels. Tous les métiers ne bénéficient pas d’un réseau professionnel national comme les DAF et les DRH, c’est alors le réseau du cabinet qui joue ce rôle.

Cette notion de réseau peut aller encore plus loin, dans la mesure où il est fréquent que les cabinets de Management de Transition interviennent en complément d’autres prestataires (conseils financiers, fonds d’investissement, avocats, mandataires de Justice …). Le projet global est ainsi géré par des partenaires habitués à collaborer, pour gagner en temps et en efficacité.

Dans environ 1/3 de nos missions, nous intervenons en parallèle d’un ou plusieurs partenaires que nous avons appris à connaître et à apprécier au fil de nos expériences communes.

Prendre de la hauteur

Le choix d’un cabinet de Management de Transition dépasse largement le cadre d’une recherche de fournisseur RH : au-delà de son rôle opérationnel, ce véritable partenaire pourra apporter un regard critique et éclairé par toutes les missions antérieures. Ce partenariat n’est pas uniquement visible lors des missions. Il s’inscrit dans une relation de confiance durable avec le client, qui facilite et oblige le cabinet dans la qualité des solutions proposées.